
Ce n'est pas rien.
Dans l'édition on-line du Journal of Allergy & Clinical Immunology, on nous explique qu'un polyphénol majeur appelé épigallocatechin gallate (EGCG) présent dans le thé vert a la capacité de bloquer l'attaque du système immunitaire par le virus VIH.
Des études précédentes avaient montré les fonctions anticancéreuses, antimicrobiennes et anti-inflammatoires de ce flavonoïde, qui d'ailleurs donne au thé vert sa couleur caractéristique. A tel point que des médicaments fondés sur l'EGCG sont en développement.
Les scientifiques du Bayor College of Medicine & University de Sheffield ont expliqué le mécanisme de blocage.
L'EGCG fonce sur les mêmes cellules que le VIH infecte. La GP120, protéine périmétrique du VIH, facilite la livraison du matériel génétique viral dans la cellule cible au travers d'une poche unique située à la surface de cette cellule. L'EGCG s'attache à la même cellule à l'endroit exact de cette poche et ferme donc la porte, empêchant l'infection.
L'étude a été réalisée par spectroscopie sous résonance magnétique nucléaire.
Ceci nous confirme que le thé vert est un bienfaiteur de l'humanité.
Ne gâchons pas notre plaisir en soulignant que le thé est une boisson à base d'eau, et que la qualité de celle-ci est primordiale tant pour la dégustation que pour les bénéfices attendus de sa consommation.
Soyons réceptifs aux arguments de la lutte planétaire pour une eau potable pour tous, afin que nul ne passe à côté des bienfaits si facile d'accès, procurés par cette bonne vieille Terre.

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