Le thé compressé date des débuts du commerce du thé, et surtout de la Route de la Soie où il s'agissait de s'affranchir des ballots de feuilles encombrants pour des fardeaux plus compacts, et à l'étape des stockages plus géométriques qui "louaient" moins d'espace. Tous les amateurs de thés connaissent la brique embossée de dessins et d'idéogrammes. D'aucuns regrettent que ce soit un produit de consommation et donc précaire. On peut rêver aux marques de la haute époque qui se diffusaient par tout l'Empire et bien au-delà jusqu'à se reconnaître à la cour de Perse. Quelle leçon de marketing antique aurions-nous pu prendre. Celles qui sont parvenues jusqu'à nous sont des pièces de collection, onéreuses.
Pour la beauté de l'image voici une brique récente de thé vert. On trouve aussi des palets de jeux d'échecs chinois en pu-erh.
La facilité de transport et de conservation du thé compressé est toujours d'actualité dans notre époque vibrionnante de grands déplacements. Une manufacture cantonaise s'est spécialisée dans le petit format, la portion individuelle sous conditionnement étanche. Le berlingot ne pèse que 3,5 grammes de thé. Il suffit pour une bonne théière du matin. Cinq qualités sont disponibles, toutes originaires du Yunnan.
- Pu-erh original, avec son goût terreux caractéristique
- Hong Cha, le rouge que l'on nomme Pulei sur la côte
- Vert classique, plus soutenu qu'un sencha
- Vert au jasmin un peu plus astringent que le jasmin standard
- Vert au goût de riz gluant (spécialité montagnarde), excellent sur les plats salés.
La préparation de ces berlingots doit tenir compte de leur compression. Deux façons de les utiliser : la plus rapide en émiettant le berlingot au couteau (oubliez vos doigts) et en plongeant le thé brisé dans la théière d'eau frémissante, plus 4 minutes pour obtenir l'infusion. Pour les thés clairs le volume d'eau est d'un demi-litre par berlingot. Pour les autres (Pu-erh, Pulei) on peut aller jusqu'à trois-quarts de litre par berlingot sans affaiblir le goût.
La seconde est plus traditionnelle.
Il s'agit de partir à l'eau froide et de faire bouillir le thé plongé dans l'eau dès le début. A ébullition, on coupe le feu et on laisse infuser à couvert 3 minutes selon la force recherchée. En fait c'est le mode d'utilisation des nomades qui à l'étape, lancent un grand feu de cuisine, au bord duquel ils vont serrer et oublier un chaudron à thé avec l'eau et le produit dedans, et la louche de service. Au fur et à mesure de la soirée ils rajouteront de l'eau. Ce n'est pas très gastronomique mais bien adapté à la vie de plein air.
Le procédé peut donc être copié par les randonneurs, les alpinistes et les commandos de chasse, voire même par nos braves territoriaux quand ils seront lassés de la chicorée Leroux. Le berlingot de thé compressé du Yunnan sous son conditionnement individuel résistera à tous les transbordements de sac, à la pluie de mousson comme à l'incandescence du soleil.
Pour la beauté de l'image voici une brique récente de thé vert. On trouve aussi des palets de jeux d'échecs chinois en pu-erh.
La facilité de transport et de conservation du thé compressé est toujours d'actualité dans notre époque vibrionnante de grands déplacements. Une manufacture cantonaise s'est spécialisée dans le petit format, la portion individuelle sous conditionnement étanche. Le berlingot ne pèse que 3,5 grammes de thé. Il suffit pour une bonne théière du matin. Cinq qualités sont disponibles, toutes originaires du Yunnan.
- Pu-erh original, avec son goût terreux caractéristique
- Hong Cha, le rouge que l'on nomme Pulei sur la côte
- Vert classique, plus soutenu qu'un sencha
- Vert au jasmin un peu plus astringent que le jasmin standard
- Vert au goût de riz gluant (spécialité montagnarde), excellent sur les plats salés.
La préparation de ces berlingots doit tenir compte de leur compression. Deux façons de les utiliser : la plus rapide en émiettant le berlingot au couteau (oubliez vos doigts) et en plongeant le thé brisé dans la théière d'eau frémissante, plus 4 minutes pour obtenir l'infusion. Pour les thés clairs le volume d'eau est d'un demi-litre par berlingot. Pour les autres (Pu-erh, Pulei) on peut aller jusqu'à trois-quarts de litre par berlingot sans affaiblir le goût.
La seconde est plus traditionnelle.
Il s'agit de partir à l'eau froide et de faire bouillir le thé plongé dans l'eau dès le début. A ébullition, on coupe le feu et on laisse infuser à couvert 3 minutes selon la force recherchée. En fait c'est le mode d'utilisation des nomades qui à l'étape, lancent un grand feu de cuisine, au bord duquel ils vont serrer et oublier un chaudron à thé avec l'eau et le produit dedans, et la louche de service. Au fur et à mesure de la soirée ils rajouteront de l'eau. Ce n'est pas très gastronomique mais bien adapté à la vie de plein air.
Le procédé peut donc être copié par les randonneurs, les alpinistes et les commandos de chasse, voire même par nos braves territoriaux quand ils seront lassés de la chicorée Leroux. Le berlingot de thé compressé du Yunnan sous son conditionnement individuel résistera à tous les transbordements de sac, à la pluie de mousson comme à l'incandescence du soleil.
Que de l'eau et du feu, comme pour les machines à vapeur.
Que la force soit avec toi !
Que la force soit avec toi !
Commentaires
Enregistrer un commentaire