Aujourd'hui nous vous parlons du thé Honeybush (de la part de BellaOnline, the voice of women).
Le honeybush est tiré d'une plante indigène d'Afrique du Sud qui ressemble de loin à notre genêt à balai, utilisée depuis des siècles pour faire une infusion sucrée au goût de miel. La plante vient des montagnes du Cap et produit de petites feuilles et des fleurs jaunes odorantes que l'on cueille à la main.
C'est la Compagnie hollandaise des Indes orientales, établie en 1652 au cap de Bonne Espérance pour contrôler le commerce d'épices et de thés indiens, qui reconnut localement au bénéfice de ses expatriés ce substitut agréable au thé d'importation très onéreux. Ils avaient remarqué que les Khoi-Khoi ramassaient le honeybush pour soigner les affections respiratoires comme les bronchites. C'était donc une utilisation proche de celle du miel d'Europe. Il en firent un remède et un plaisir désaltérant.
Si aujourd'hui encore le honeybush est récolté sur des plantes sauvages, de véritables jardins ont dû être developpés pour suivre la demande et lutter contre ce qu'il faut bien appeler la récolte sauvage, qui brise les plantes, écrase les souches et précarise la croissance. Non sans mal d'ailleurs, car la plante est rétive à la culture, comme le genêt de chez nous ! Mais avec une bonne recherche agronomique on devrait y parvenir, sauf à réguler sérieusement l'activité humaine en "zone libre", vaste débat !
Bénéfices apportés par le honeybush
Il contient du pinitol qui est un expectorant et qui vraisemblablement abaisse le taux de sucres dans le sang.
Le honeybush contient aussi beaucoup d'antioxydants qui renforcent le système immunitaire, traitant certains symptomes de la ménopause quand elle arrive, et qui abaissent la charge en lipides et cholestérol du sang.
On y trouve en plus de la vitamine C, du potassium et du magnésium.
Nec plus ultra pour les insomniaques, le honeybush est naturellement déthéiné (comme le rooibos voisin).
Préparation
Le honeybush de feuilles entières vendu en vrac, c'est mieux ; bien que l'on trouve une bonne qualité dans certaines distribution en infusettes. Malheureusement pas vraiment en France. Restez donc sur le vrac surtout pour les qualités bio.
Le temps d'infusion est de 5 à 10 minutes, et on peut l'additionner d'une petite cueiller de miel ou d'une tranche de citron pour rehausser le sucré ou l'attaque en bouche. L'infusion est de couleur doré assez foncé.
Le honeybush se mélange bien avec le rooibos (thé rouge d'Afrique du Sud également), la camomille, l'extrait de cynorrhodon (c'est imprononçable et l'ovaire rouge du rosier, riche en vitamine C, qui apparaît quand la rose est fanée), voire la menthe citronnée ou poivrée en feuilles.
On peut le servir froid cet été, ou même glacé avec du citron vert.
Le honeybush bientôt chez Fuyama Paris ?
On y pense.
Le honeybush est tiré d'une plante indigène d'Afrique du Sud qui ressemble de loin à notre genêt à balai, utilisée depuis des siècles pour faire une infusion sucrée au goût de miel. La plante vient des montagnes du Cap et produit de petites feuilles et des fleurs jaunes odorantes que l'on cueille à la main. C'est la Compagnie hollandaise des Indes orientales, établie en 1652 au cap de Bonne Espérance pour contrôler le commerce d'épices et de thés indiens, qui reconnut localement au bénéfice de ses expatriés ce substitut agréable au thé d'importation très onéreux. Ils avaient remarqué que les Khoi-Khoi ramassaient le honeybush pour soigner les affections respiratoires comme les bronchites. C'était donc une utilisation proche de celle du miel d'Europe. Il en firent un remède et un plaisir désaltérant.
Si aujourd'hui encore le honeybush est récolté sur des plantes sauvages, de véritables jardins ont dû être developpés pour suivre la demande et lutter contre ce qu'il faut bien appeler la récolte sauvage, qui brise les plantes, écrase les souches et précarise la croissance. Non sans mal d'ailleurs, car la plante est rétive à la culture, comme le genêt de chez nous ! Mais avec une bonne recherche agronomique on devrait y parvenir, sauf à réguler sérieusement l'activité humaine en "zone libre", vaste débat !
Bénéfices apportés par le honeybush
Il contient du pinitol qui est un expectorant et qui vraisemblablement abaisse le taux de sucres dans le sang.
Le honeybush contient aussi beaucoup d'antioxydants qui renforcent le système immunitaire, traitant certains symptomes de la ménopause quand elle arrive, et qui abaissent la charge en lipides et cholestérol du sang.
On y trouve en plus de la vitamine C, du potassium et du magnésium.
Nec plus ultra pour les insomniaques, le honeybush est naturellement déthéiné (comme le rooibos voisin).
Préparation
Le honeybush de feuilles entières vendu en vrac, c'est mieux ; bien que l'on trouve une bonne qualité dans certaines distribution en infusettes. Malheureusement pas vraiment en France. Restez donc sur le vrac surtout pour les qualités bio.Le temps d'infusion est de 5 à 10 minutes, et on peut l'additionner d'une petite cueiller de miel ou d'une tranche de citron pour rehausser le sucré ou l'attaque en bouche. L'infusion est de couleur doré assez foncé.
Le honeybush se mélange bien avec le rooibos (thé rouge d'Afrique du Sud également), la camomille, l'extrait de cynorrhodon (c'est imprononçable et l'ovaire rouge du rosier, riche en vitamine C, qui apparaît quand la rose est fanée), voire la menthe citronnée ou poivrée en feuilles.
On peut le servir froid cet été, ou même glacé avec du citron vert.
Le honeybush bientôt chez Fuyama Paris ?
On y pense.
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